Un plan national pour développer de nouveaux tests de diagnostic
Du côté des laboratoires, c’est silence radio… ou presque. Seul le français bioMérieux (qui détient 25 à 30% des parts de marché contre 45 à 50% pour Diasorin) s’est défendu dans un communiqué : "Les tests Lyme de bioMérieux ont toujours été et sont aujourd’hui conformes aux réglementations européenne et américaine". "Ils nous disent qu’ils sont conformes, ils n’affirment pas que les tests sont fiables, insiste Julien Fouray. Nous sommes face à un véritable problème industriel qui justifie une indemnisation des victimes. Il faut sanctionner cette irresponsabilité".
Quant au "plan national" annoncé fin septembre par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, il ne trouve pas non plus grâce aux yeux du Lyme Action et de ses deux représentants Julien Fouray et Catherine Faivre. "Ce plan contient une contradiction majeur : d’un côté, on admet qu’il y a un problème de diagnostic et d’un autre, on continue à appliquer ce protocole de tests et à commercialiser Elisa. Le gouvernement aurait pu demander le retrait de ces tests. L’autre problème, c’est qu’aucun financement n’est prévu pour ce plan national de lutte", regrettent-ils. Mais le Lyme Action entend bien "ne pas se laisser abuser par le temps électoral". "Si d’ici à la fin de l’année, on ne nous présente pas d’actions concrètes, comme la suspension ou le retrait des tests actuels, ou la création d’indemnisation pour les patients, nous passerons à la deuxième étape. Et la suite de l’action pourra être la mise en cause des pouvoirs publics et de la ministre en tant que personne".
Extrait d’un article de L’Usine Nouvelle.
SOURCE:
https://www.usinenouvelle.com/article/maladie-de-lyme-130-patients-partent-en-guerre-contre-les-laboratoires.N454072
SOURCE:
https://www.usinenouvelle.com/article/maladie-de-lyme-130-patients-partent-en-guerre-contre-les-laboratoires.N454072
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